PARIS - GENEVE
TMAX 400
02-2023
une dimension plus mystérieuse. Qu’en est-il en architecture ? Sur les façades, les marges se matérialisent par des bandes, aplats de textures qui mobilisent l’intérêt du spectateur et provoquent son imaginaire.
Le traitement argentique noir et blanc cristallise ces textures et les projette par l’absence de distraction chromatique.
Il m’a paru nécessaire de mettre en relief le traitement de ces marges avec celles de la photographie. Marque du support utilisé et absence de la trace de l’artiste, ces marges incorporées à l’image montrent plus qu’elles ne cachent. L’absence de textures du réel accentue par contraste celles trouvées en architecture. Mais c’est également sur le plan spatial que ces « marges » agissent : la photographie est-elle capable de faire dialoguer
les espaces réels de l’architecture avec ceux de la fiction plastique ?